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Le séjour au Collet d’Allevard est terminé, les vacances continuent encore une semaine. Même si je sais que je ne pourrai plus m’empêcher de jeter un regard sur le travail qui m’attend maintenant qu’on est chez nous.
Une pensée particulière pour une amie qui prépare ses valises, c’est le jeu du chassé-croisé. Nous lui souhaitons du bon temps, de la joie et du dépaysement.
Le monde a tourné sans nous, de travers comme d’habitude, avec son lot habituel de drames souvent engendrés par la bêtise. Ne croyez pas que je sois devenue charitable loin de Paris.
Ma chérie dit que je finirai par devenir avec le temps une vieille acariâtre, elle a sans doute raison. Mais, à la question de savoir si elle m’aimera encore, ma douce petite femme répond que son amour pour moi durera plus longtemps que la misère.
Et, voyez-vous, je la crois.